Maurice Allais est le seul citoyen français à avoir reçu le prix nobel d'économie.
En 1994, il commence à dénoncer le libre-échange, qu'il rend responsable de l'accroissement du chômage. En 2005, Maurice Allais estimait que l’abandon de la préférence communautaire, décidé en 1974 par Bruxelles, avait entraîné une réduction du taux de croissance du PIB réel par habitant de chaque pays du traité de Rome de l’ordre de 30 à 50 %.
En 2010, Maurice Allais se définit comme un libéral socialiste ; pour éviter la destruction de l'agriculture et l'industrie française, il proposa une réforme rétablissant les préférences régionales au sein du commerce international lorsqu'un écart de salaire est aussi extrême qu’un rapport de un à six par exemple.
En 2007, Maurice Allais publie un ouvrage de synthèse sur la mondialisation intitulé La mondialisation : la destruction des emplois et de la croissance, l'évidence empirique dans lequel il conteste l'idée que le développement incontrôlé du commerce mondial soit bénéfique à tous les pays. Sa conclusion est basée sur une analyse statistique des courbes de croissance et de chômage en France entre 1950 et 2000
Il a soutenu l'idée d'une allocation universelle.
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