Pour le WEF, «l'environnement macroéconomique de la Suisse est l'un des
plus stables du monde alors que beaucoup des pays voisins sont
confrontés à des difficultés»
Et depuis 2009, La Suisse est première grâce à ses capacités
d'innovation, son système éducatif et ses instituts de recherche, les
institutions publiques désignées comme étant parmi les plus efficaces et
transparentes au monde, ses excellentes infrastructures, ses marchés
financiers et du travail efficaces.
Les Etats-Unis justement inversent une tendance à la baisse
sensible installée depuis ce passage de relais: après avoir perdu la
1ère place, ils avaient constamment chuté jusqu'à se retrouver à la 7e
place en 2012. Cette année, ils regagnent deux positions et se
retrouvent 5e, en fondant notamment leur retour sur l'innovation de
produits et de services, comme le précise le WEF dans son rapport 2013.
Entre
eux et le podium se retrouve une Allemagne qui regagne deux places elle
aussi. Malgré la crise de la zone euro, la première économie du vieux
continent a su se réformer pour retrouver le top 5.
Plus
loin dans le top 10, les pays européens reculent globalement: la Suède
(6e) perd deux rangs, les Pays-Bas (8e) trois et le Royaume-Uni (10e)
deux. Les progressions sont à mettre au crédit de l'Asie avec Hong Kong
(7e, +2) et du Japon (9e, +1).
Réflexions, pensées et analyses sur notre monde. Une goutte dans l'océan de l'internet.
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mercredi 4 septembre 2013
samedi 8 octobre 2011
jeudi 29 septembre 2011
Les nouveaux colons de l’arc lémanique
Qu’y a-t-il de pire qu’une masse d’immigrés sans argent ? Réponse : une masse d’immigrés qui gagnent plus que vous
En dix ans, Genève et la région lémanique en Suisse ont changé d’univers. La ville internationale est devenue un parc à multinationales, déversant sur les deux rives une nouvelle population, argentée et bien formée. Plongée dans le drame de la prospérité.
Parti comme une onde de choc du cœur de la métropole, le bouleversement atteint des régions de plus en plus éloignées. Temps Présent a planté ses caméras dans trois communes de la périphérie.
Bassins, petit village de la Côte lémanique, perché à 700 mètres d’altitude est suffisamment éloigné de la ville pour avoir traversé tout le XXe siècle sans perturbation majeure. Soudain, la campagne ne se reconnaît plus. Les nouveaux arrivants demandent à communiquer en anglais. Le syndic, qui a d’abord accepté, fait maintenant de la résistance. Des agriculteurs qui avaient leur ferme au centre du village ont dû s’en aller, à cause des nuisances… Leur fille, malgré un bon apprentissage et un bon travail, n’a pu s’établir sur place : son salaire est trop bas pour les nouveaux loyers.
Les nouveaux arrivants ont en effet un impact direct sur le coût du logement. D’autant que Genève n’a pas lancé, comme ses concurrentes de Londres ou Bruxelles, de grands programmes immobiliers, avec quartiers d’affaires et résidences de standing. Si le locataire en place est bien protégé, il suffit d’une naissance ou d’un divorce pour découvrir le problème : la classe moyenne locale n’a plus les moyens de trouver un logement dans le canton. Elle doit s’établir en France voisine. Où elle bouleverse à son tour la vie indigène. Comme à Veigy, commune française frontalière, où 80% des actifs travaillent à Genève. Les autres, à moins d’être propriétaires, ne peuvent plus vivre sur place.
Mais au fait, pourquoi la capitale n’a-t-elle pas construit ce qu’il fallait pour héberger les nouveaux arrivants ? Etude de cas avec Troinex, petite commune genevoise qui s’est rendue célèbre dans toute la République en refusant par referendum l’un des rares programmes de logement qui avait franchi toutes les étapes réglementaires.
http://www.tsr.ch/emissions/temps-present/immigration/3336161-les-nouveaux-colons-de-l-arc-lemanique.html
En dix ans, Genève et la région lémanique en Suisse ont changé d’univers. La ville internationale est devenue un parc à multinationales, déversant sur les deux rives une nouvelle population, argentée et bien formée. Plongée dans le drame de la prospérité.
Parti comme une onde de choc du cœur de la métropole, le bouleversement atteint des régions de plus en plus éloignées. Temps Présent a planté ses caméras dans trois communes de la périphérie.
Bassins, petit village de la Côte lémanique, perché à 700 mètres d’altitude est suffisamment éloigné de la ville pour avoir traversé tout le XXe siècle sans perturbation majeure. Soudain, la campagne ne se reconnaît plus. Les nouveaux arrivants demandent à communiquer en anglais. Le syndic, qui a d’abord accepté, fait maintenant de la résistance. Des agriculteurs qui avaient leur ferme au centre du village ont dû s’en aller, à cause des nuisances… Leur fille, malgré un bon apprentissage et un bon travail, n’a pu s’établir sur place : son salaire est trop bas pour les nouveaux loyers.
Les nouveaux arrivants ont en effet un impact direct sur le coût du logement. D’autant que Genève n’a pas lancé, comme ses concurrentes de Londres ou Bruxelles, de grands programmes immobiliers, avec quartiers d’affaires et résidences de standing. Si le locataire en place est bien protégé, il suffit d’une naissance ou d’un divorce pour découvrir le problème : la classe moyenne locale n’a plus les moyens de trouver un logement dans le canton. Elle doit s’établir en France voisine. Où elle bouleverse à son tour la vie indigène. Comme à Veigy, commune française frontalière, où 80% des actifs travaillent à Genève. Les autres, à moins d’être propriétaires, ne peuvent plus vivre sur place.
Mais au fait, pourquoi la capitale n’a-t-elle pas construit ce qu’il fallait pour héberger les nouveaux arrivants ? Etude de cas avec Troinex, petite commune genevoise qui s’est rendue célèbre dans toute la République en refusant par referendum l’un des rares programmes de logement qui avait franchi toutes les étapes réglementaires.
http://www.tsr.ch/emissions/temps-present/immigration/3336161-les-nouveaux-colons-de-l-arc-lemanique.html
samedi 27 novembre 2010
Pourquoi la Suisse ne sera jamais attaquée ?
La Confédération helvétique a tout pour rassurer : un excédent budgétaire en 2009 de 1,8 milliard d’euros, une dette qui représente 45 % du PIB, un taux d’épargne des ménages de 13 %. Alors que même l’Allemagne peut avoir du mal à placer ses emprunts. Jeudi, Berlin n’est pas parvenu trouver preneur pour 6 milliards d’obligations à dix ans, le compteur s’est arrêté à 4,8 milliards dont 20 % ont été placés auprès de la Bundesbank. C’est un signe de défiance qui peut expliquer que la chancelière Angela Merkel se soit montrée soudainement plus confiante que jamais dans l’avenir de la zone euro, au moins dans ses déclarations.
dimanche 18 avril 2010
Quelles sont les langues parlées en Suisse ?
Allemand et français stables, italien et romanche en régression. Mais la Suisse parle aussi anglais au travail et bien d’autres langues à la maison.
En outre, on note une nette progression du dialecte alémanique dans les écoles, qui ne manque pas d’inquiéter les autorités responsables de l’instruction publique.
La Suisse tend à devenir une vraie Tour de Babel. C’est ce qui ressort de deux études présentées à la presse mardi à Berne sous l'égide de l'Office fédéral de la statistique et basées sur le recensement de la population 2000. La principale a été menée par une équipe de chercheurs des universités de Bâle et de Berne.
La part des langues majoritaires a légèrement augmenté de 1990 à 2000, l'allemand atteignant 63,7% (+0,1%) et le français 20,4% (+1,2%). Cette augmentation est surtout due à l'adoption de ces langues par les étrangers, grâce à l'intégration scolaire. Si l’on ne considère que la population de nationalité suisse, le français est stable mais l'allemand a légèrement reculé.
Ces différences entre régions s'expliquent par la parenté linguistique: les étrangers ayant une langue maternelle latine adoptent plus facilement le français ou l'italien que l'allemand. Quant à l'intégration des personnes d'une autre langue nationale, le Tessin la réussit encore mieux que la Suisse romande.
A la maison, les langues parlées sont toujours plus nombreuses. L'usage des langues étrangères est passé de 13 à 16,6% de la population. Le serbo-croate et l'albanais ont dépassé le portugais et l'espagnol.
Au travail, l'usage de l'anglais a passé de 15,9 à 21,7% de la population. Cette progression ne se fait toutefois pas au détriment de la langue locale, dont l'utilisation a aussi un peu augmenté. L'anglais a dépassé le français en Suisse alémanique et l'allemand en Suisse romande. Le plurilinguisme au travail est moins marqué dans cette dernière région.
L'anglais n'entre pas en concurrence avec les langues nationales, mais s'ajoute à elles, a souligné le professeur Georges Lüdi, de l'Université de Bâle.
Quant à la proportion des personnes parlant principalement romanche, elle s'est encore réduite à 0,5% de la population (-0,1%). Selon les chercheurs, la sauvegarde de la quatrième langue nationale est menacée: les vallées grisonnes où elle est parlée ont une capacité d'assimilation insuffisante pour les personnes d'autres langues.
Progression inquiétante du dialecte
Par ailleurs, ces études mettent en évidence la progression constante de l'usage du dialecte dans les écoles alémaniques. Au degré obligatoire, la part des élèves qui ne parlent que le suisse-allemand a augmenté de 6% depuis 1990, pour atteindre 39% en 2000.
L'allemand standard ne supplante le dialecte que dans les universités et les hautes écoles. De manière générale, plus le niveau de formation est élevé, plus l'on recourt à la langue de Goethe.
Et le dialecte progresse à l’école malgré les recommandations contraires de la Conférence des directeurs cantonaux de l'instruction publique. Ce phénomène touche avant tout les élèves étrangers, dont près de 45% ne parlent que le suisse-allemand à l'école. Ils ont d'autant plus de difficultés dans la vie professionnelle, relève le professeur Georges Lüdi, de l'Université de Bâle.
Eva Roos, responsable du Forum du bilinguisme de Bienne, regrette également la progression du dialecte alémanique, nuisible à la compréhension entre communautés linguistiques. Elle appelle les responsables alémaniques à prendre le problème au sérieux et à renoncer à privilégier l'anglais par rapport au français et à l'italien.
mardi 26 janvier 2010
ils sont fous ces helvetes : avocat pour les animaux
Votation du 7 mars 2010 : Les animaux pourraient avoir leurs avocats
L’initiative qui veut obliger les cantons suisses à instituer des postes de défenseurs des intérêts juridiques des animaux passe devant le peuple le 7 mars. Rejeté par le gouvernement et la droite, ce texte à l’enjeu émotionnellement chargé est soutenu par la gauche.
Intitulé «Contre les mauvais traitements envers les animaux et pour une meilleure protection juridique de ces derniers», le texte de la PSA vise principalement à obliger les cantons à créer des postes d’«avocats» pour les animaux.
Mais, plutôt que d’«avocats», c’est de «procureurs» qu’il faudrait parler puisque les personnes nommées pourront agir sur dénonciation, par exemple des associations de défense des animaux. Elles devraient aussi pouvoir mener des enquêtes et avoir qualité pour déposer des recours devant la justice.
Globalement, les associations de défense des animaux considèrent en effet que si la législation suisse à ce sujet est assez développée, la volonté de l’appliquer fait trop souvent défaut. Outre les disparités qui existent entre les cantons au niveau de la mise en œuvre, elles dénoncent le fait que les auteurs de mauvais traitements envers les animaux sont trop souvent modérément punis, voire impunis.
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mardi 1 décembre 2009
la Suisse dit non aux minarets à 57%
Contrairement à ce qu’avaient prédit les sondages, l’initiative contre la construction des minarets est acceptée à une large majorité, avec 57,5% des voix (résultats officiels). La majorité des cantons est acquise. Dix-neuf et demi d’entre eux sont en faveur de l’initiative, la palme revenant à Appenzell Rhodes-Extérieures (71,5%) et Glaris (68,8%). Seules exceptions, à Genève (59,7%), Bâle-Ville (51,6%), Vaud (53%) et Neuchâtel, le Non l’emporte. Le Conseil fédéral prend acte du résultat dans un communiqué qui tend la main aux musulmans.
mercredi 12 septembre 2007
Saas Balen en Valais
De retour de vacances depuis déjà plus de 2 semaines avec une impression d'avoir repris une activité normale depuis très longtemps, voici quelques images souvenir de ce bref séjour en montagne.
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