samedi 31 janvier 2009

protectionisme

Pour pallier les insuffisances du marché, pas question de recourir au protectionnisme pour la France contrairement aux Etat Unis. Questionnée sur ce point, Christine Lagarde a fustigé la décision du président américain. Selon elle, le protectionnisme est "un mal nécessaire". Mais pour la ministre, il n'est envisageable qu'à la stricte condition de rester "ciblé" et "temporaire". "

Ma conclusion : ouvront les frontières aux produits chinois et aux salaire Indien ! En France aucun parti politique ne prone le protectionisme ! Pas de protectionisme ! Pas de protection !

http://www.marianne2.fr/Vive-le-protectionnisme-!-Oui-mais-lequel-1-2-_a174231.html

samedi 17 janvier 2009

Analyse du conflit du gaz en Urkaine et Russie

Qui, de Kiev ou de Moscou, est à blâmer ?

L’Ukraine semble de plus en plus coupable de la prolongation du conflit. Dès mardi matin, 10 heures à Paris, quand Gazprom a recommencé à remplir le gazoduc desservant ses clients du sud-est de l’Europe, le gaz aurait dû couler presque immédiatement vers ces pays. Pour que la pression dans les gazoducs reste équilibrée, lorsque Gazprom injecte du gaz à une extrémité du tuyau, la même quantité doit ressortir de l’autre côté, expliquent les experts russes. Selon Gazprom, la non-reprise des exportations établit bien la preuve que l’Ukraine «vole» le gaz et qu’elle avait «vidé» les gazoducs de transit.

Mais la Russie est loin d’être innocente. C’est elle qui, depuis des années, a fait de son gaz une arme, établissant ses prix à la tête du client, en fonction de leur loyauté politique. Jusqu’en décembre, Moscou faisait encore miroiter à l’Ukraine un prix privilégié autour de 200 dollars les 1 000 m3 en 2009, quand le prix mondial serait plutôt de 450 dollars. C’est aussi Moscou qui a coupé, le 7 janvier, toutes les livraisons transitant par l’Ukraine. Si la reprise du transit est aujourd’hui si difficile, c’est bien parce que la Russie l’avait totalement interrompu, obligeant l’Ukraine à recentrer son réseau sur l’approvisionnement national.

Que veut l’Ukraine ?

Ce n’est pas toujours clair, vue la féroce bataille politique qui se poursuit entre le président Viktor Iouchtchenko et sa Première ministre, Ioulia Timochenko. Dans l’immédiat, l’objectif de Kiev est de payer le gaz russe le moins cher possible. Très déstabilisée par la crise mondiale, l’économie ukrainienne ne pourrait pas supporter le doublement brutal des prix du gaz que Moscou veut maintenant lui imposer, plaident ses dirigeants. Mais l’objectif des deux chefs de l’exécutif ukrainien est aussi de se discréditer mutuellement, chacun accusant l’autre de «faire le jeu de Moscou» ou de se remplir les poches avec le gaz russe. Kiev cherche également à se poser en victime du colosse russe, pour attendrir l’Union européenne - sans grand succès jusqu’à présent.

Que veut la Russie ?

Vladimir Poutine cherche toujours sa revanche après la révolution ukrainienne de 2004 qui l’avait ridiculisé (il soutenait ouvertement le camp adverse) et dont sont issus Iouchtchenko et Timochenko. Ainsi, Moscou joue de son gaz pour aggraver encore le chaos politique ukrainien. Et le Kremlin laisse croire qu’il pourrait s’entendre beaucoup mieux avec Ioulia Timochenko qu’avec le président Iouchtchenko - argument à double tranchant pour Timochenko en Ukraine.

Moscou voudrait faire revenir l’Ukraine sous sa coupe, et briser ses velléités d’adhésion à l’Union européenne ou l’Otan. Pour la Russie, en pleine débâcle économique elle aussi, cette «guerre du gaz» tombe également à pic pour faire diversion des problèmes nationaux. Les télévisions russes, toutes sous contrôle de l’Etat, développent ce feuilleton du gaz jusqu’à la nausée.

mercredi 14 janvier 2009

conflit Russie - Ukraine

La crise du gaz qui la comprend ? Une augmentation de tarif de 179 $ à 450 $ que l'Ukraine voudrait négocier. Comme elle n'est pas d'accord avec le tarif, elle bloque le transit vers le reste de l'Europe. Le tout avec une société Rosukernergo qui vend du gaz moins cher qu'elle ne l'achète.
http://www.lesechos.fr/info/energie/300322690.htm

Mais Moscou et Kiev ont un autre jeu en tête. Mardi, Vladimir Poutine a expliqué que les gazoducs ukrainiens n'étaient "peut-être pas en état" d'assurer les livraisons. Or Gazprom, bras armé de la politique étrangère du Kremlin, ne demande pas mieux que d'en prendre le contrôle, comme en Biélorussie et en Arménie.

jeudi 1 janvier 2009

1 janvier 2009 - La Slovaquie rejoint la zone euro


Assez réticente au départ, la population s'est peu à peu laissée convaincre: 58% des Slovaques sont favorables à l'euro mais en même temps 65% craignent que le changement de monnaie n'entraîne des hausses de prix.


La Slovaquie est devenue, ce 1er janvier, le 16e pays de l’Union européenne à adopter la monnaie unique. La circulation des deux monnaies, couronne et euro, sera limitée à deux semaines. Le gouvernement de Brastislava espère ainsi limiter les effets de la crise et conserver le rythme soutenu du développement économique

Le pays, qui a lancé le processus monétaire dès son intégration 2004, peut se féliciter d'avoir bouclé ses négociations avec Bruxelles avant le grand effondrement boursier de septembre, ce qui lui a permis d'obtenir un taux de change très favorable.

Ses voisins post-communistes comme la Hongrie, la Pologne ou la République tchèque qui n'ont pas pu - ou pas voulu- opter pour une euro-adhésion aussi rapide, ont vu ces dernières semaines leur monnaie nationale glisser par rapport à la devise européenne.


La Slovaquie a pu s'aligner avant eux sur les critères de Maastricht grâce aux grandes réformes menées par le précédent gouvernement libéral. Après une croissance record de 10,4% en 2007, l'économie, qui repose essentiellement sur l'automobile et l'électronique, reste une des plus performantes d'Europe, avec un résultat enviable de 7,4% attendu pour 2008.

La Slovaquie, membre de l'UE depuis 2004, a enregistré l'année dernière une croissance record de 10,4% grâce notamment à l'essor de ses usines d'automobiles, ce qui lui a permis de réduire son déficit budgétaire. Bratislava a par ailleurs bénéficié des effets positifs de l'adoption en juillet d'un taux de change fixe entre la couronne et l'euro. Elle a ainsi été relativement épargnée par la crise financièrfe qui a affecté ses voisins, Pologne, Hongrie et Ukraine.

La Pologne, dont la monnaie a perdu un quart de sa valeur depuis l'été, s'est fixé pour objectif d'adopter l'euro en 2012 mais le gouvernement fait face à une forte opposition. La Hongrie de son côté a été contrainte d'avoir recours à une aide du Fonds monétaire international (FMI) mais son économie devrait se contracter en 2009 et la banque centrale milite pour des réformes structurelles afin d'éviter une nouvelle crise.

"Je peux dire que les pays voisins nous envient d'avoir adopté cet objectif en 2006, d'avoir rempli les critères et de pouvoir avoir l'appui de cette solide monnaie européenne", a déclaré à Reuters le Premier ministre slovaque Robert Fico, le 8 décembre. L'adhésion de Bratislava à l'euro est surtout une formidable revanche sur la République tchèque qui a longtemps regardé de haut ses "cousins" slovaques et qui, aujourd'hui, se trouve distancée.