samedi 26 janvier 2008

Google a récemment reconnu l’espéranto !

En toute discrétion, l’espéranto vient de faire un pas de plus vers la reconnaissance par les médias, en l’occurrence un pas de géant puisqu’il s’agit du moteur de recherche mondialement connu. Dans Google, si vous cliquez à droite sur "Préférences" ou "Recherche avancée", puis à droite encore sur choix des langues, vous trouverez donc depuis quelque temps l’espéranto dans la liste des langues, alors que de nombreuses autres langues ayant davantage de locuteurs, mais peu actives sur la toile, en sont absentes.

mercredi 16 janvier 2008

al-Dura Enderlin poursuit un chrétien ami d'Israel

Charles Enderlin poursuit un chrétien
ami d’Israël dans l’affaire al-Dura

Par Véronique Chemla pour Guysen International News
Samedi 12 janvier 2008 à 20:39
Le 8 janvier 2008, la XVIIe chambre du Tribunal de grande instance de Paris a entendu Nicolas Ciarapica, directeur de publication du site Internet Blogdei/Bethel. Celui-ci, protestant évangélique ami d’Israël, est poursuivi par le journaliste Charles Enderlin, pour diffamation raciale en raison de la mise en ligne d’un article de Stéphane Juffa, rédacteur en chef de la Metula News Agency (Mena), évoquant, en 2006, notamment l'affaire al-Dura. Une audience marquée par un « incident ».

C’est un « article très long dont on n’a que la 2e partie, vive critique du traitement des médias et intellectuels français du conflit entre les Israéliens et les Palestiniens », résume Nicolas Bonnal, président de cette chambre spécialisée dans le droit de la presse, à Nicolas Ciarapica.
Celui-ci y comparaît pour avoir mis en ligne le 24 février 2006 la 2e partie de l’article Le grand ras-le-bol des Français juifs écrit par Stéphane Juffa, et en date du 23 février 2006.
Il est poursuivi pour diffamation raciale par Charles Enderlin, correspondant de France 2 en Israël, qui vise dans sa plainte du 15 mars 2006 trois passages dudit texte.

L’auteur dudit article y dénonce la politique arabe de la France : « Il s’agissait, au début, de prendre ses distances avec le petit Etat hébreu et de se rapprocher de la grande sphère arabo-musulmane. Cela a pris du temps mais ça a fini par fonctionner, et par s’auto régénérer, jusqu’à rendre la vie des Juifs invivable dans l’Hexagone ».
Puis, Stéphane Juffa classe les juifs en quatre catégories. Ceux qui figurent dans la 3e catégorie « sont les plus lâches, mélange de haine de soi et de leurs origines ; ils devancent l’autocritique que l’on attend d’eux, n’hésitant pas à imputer à leurs frères des meurtres rituels de leur invention, tout droit sortis des cabales tsaristes ou de la propagande nazie. C’est… l’assassinat sadique des enfants non juifs par Charles Enderlin, véritable pyromane de guerre ». »

Me David Dassa-Le Deist, avocat du prévenu, soulève des irrégularités : la prescription, puis des nullités liées notamment à l’incertitude sur les propos poursuivis et sur le fondement juridique de la plainte.
Des arguments qui ne convainquent pas Alexandre Aubert, Procureur de la République. Après une pause, le tribunal joint les incidents au fond.

Une « polémique médiatique intense »

Nicolas Ciarapica est « un chrétien évangélique (1), directeur de publication de deux sites Internet, Blogdei et Bethel, ayant la même adresse ». Sa profession : responsable du développement d’une entreprise d’insertion.
« Ces sites sont-ils liés à une association ? », interroge le président.
« Non », répond Nicolas Ciarapica.
« Quel but poursuivez-vous ? », s’enquiert le président.
« J’essaie de [mettre en ligne des articles] qui intéressent la communauté protestante évangélique. Comme beaucoup de mes coreligionnaires, nous regardons Israël… A chaque fois que les juifs sont accusés, c’est que la société va mal. Le Français moyen voit la télévision, c’est toujours pareil. Il ne voit jamais un sujet sur les juifs en ayant de l’empathie pour eux. Ceci me heurte. Nous essayons de faire de la réinformation, de présenter un autre son de cloche. Nous avons cherché d’autres sources d’information. On a trouvé la Mena. Metula se trouve en face des camps du Hezbollah », explicite le prévenu.

Il a « voulu informer [ses] lecteurs. L’article est parfois excessif. Chacun s’envoie des noms d’oiseaux. J’ai enlevé l’article dès que j’ai vu qu’il pouvait causer un trouble. Le 13 octobre 2006, la page n’était plus accessible. J’essaie d’apaiser les tensions. Sur le fond je suis d’accord, mais pas sur la forme ».

Lors de son audition par la police, il a d’ailleurs présenté des excuses, réitérées auprès du juge d’instruction et devant le tribunal.
Et il explique le contexte de la publication : « C’était après l’assassinat crapuleux d’Ilan Halimi dont la France a eu de la peine à reconnaître le caractère antisémite. C’est une critique à chaud qui fait état des blessures du peuple juif ».
« Il n’y a pas d’avertissement particulier… », relève le président.
« L’article est mis dans la rubrique Antisémitisme, sous-rubrique Désinformation… J’avais la puce à l’oreille quand ce reportage [des al-Dura] a été offert gracieusement. Ceci a entraîné des centaines de morts en Israël. Je me suis documenté. J’ai trouvé en Israël des gens qui disaient : « On n’est pas responsables », et des experts. Certains disent : « L’enfant n’est pas mort ». [Mohamed al-Dura] est devenu une icône ! »

Ce philosémite ne comprend pas avoir été attrait en justice alors qu’il a « essayé de défendre les juifs qui sont calomniés ! »

Une « statue du commandeur qui vacille »

Me Bénédicte Amblard entame la même plaidoirie que lors des trois procès de l’automne 2006 : son client, « Charles Enderlin, est un citoyen franco-israélien… L’auteur d’ouvrages reconnus… Un journaliste respecté… A l’honnêteté intellectuelle incontestée… »
Ce « 26 février 2006, Charles Enderlin a découvert des propos d’une particulière violence, repris d’un organisme, la Mena, que le tribunal connaît bien… relayés par certains sites qui ont fait l’objet de poursuites et de condamnation. Ces propos font suite à la longue campagne de diffamation contre Charles Enderlin par une agence condamnée déjà ».

Ce journaliste est visé « en sa qualité de journaliste et de juif. Nicolas Ciarapica a repris tels quels les propos invérifiés, très médiocres de la Ména ». Me Bénédicte Amblard insiste sur le mot « désinformation, sur lequel un jugement a estimé y avoir lieu à diffamation. C’est une incrimination insupportable : un mauvais juif ! »
Et de poursuivre : « Nicolas Ciarapica affirme sans nuance : « Il n’y avait qu’un seul son de cloche ». S’il avait vu les reportages de Charles Enderlin au lendemain de l’incident dramatique… [plusieurs secondes (d’hésitation ?)] de la mort de Mohamed al-Dura, il aurait su qu’il y avait plusieurs sons de cloche par Charles Enderlin ».

Le procureur de la république n’estime pas diffamatoires les deux premiers passages incriminés. Quant au 3e extrait sur la haine de soi animant certains juifs, Alexandre Aubert est décontenancé par ce « raisonnement tortueux, paradoxal, un peu délicat, assez confus au final ». Il s’en remet à l’appréciation du tribunal.

« Ne pas galvauder les mots »

« J’ai plaidé devant cette chambre pour Pierre Lurçat poursuivi par Charles Enderlin et France 2 (2). J’ai gagné pour un vice de procédure. Après sept ans, l’affaire al-Dura n’a pas fini de faire parler d’elle. On a vu [enfin] les rushes (3). L’opacité [qui l’a entourée] a créé les conditions d’une réinformation légitime... Mon client est un humaniste chrétien, responsable d’un site spirituel. Il n’éprouve aucune animosité pour Charles Enderlin, un journaliste de qualité. Peut-on le condamner comme Faurisson et Dieudonné ? », s’indigne Me David Dassa-Le Deist, avocat d’un « dossier difficile » découvert quelques jours plus tôt.

Il émaille sa plaidoirie, dont la longueur suscite l’irritation du président, de citations littéraires et s’étonne de l’absence de poursuite contre Stéphane Juffa, auteur de l’article incriminé.
Il ne trouve aucune justification à l’accusation de diffamation raciale dans les deux premiers passages de cet « article stupide ». Charles Enderlin n’y est ni cité ni identifiable.
Quant au 3e passage, il « identifie les juifs selon leurs comportements : les pleutres adoptant un profil bas, les courageux qui portent leur judaïsme comme un drapeau, les juifs honteux cumulant haine de soi et lâcheté, et les sionistes qui ont tout compris au drame et ont fait leur aliyah. « Charles Enderlin [est qualifié de] véritable pyromane de guerre [pour avoir imputé à ses frères des meurtres rituels de son invention] ». Est fustigé non pas le fait d’être juif, mais un comportement : la lâcheté. C’est un propos outrageant, une invective, une injure, mais pas une diffamation raciale ».

Cet avocat demande donc la relaxe de son client.
Jugement le 12 février 2008.

Une affaire judiciarisée par Charles Enderlin

Que retenir de ce procès ?
D’abord, l’affaire al-Dura déborde le cadre juif : des chrétiens amis d’Israël, peuple et Etat, s’y intéressent intensément.
Actes manqués ? Comme GIN, Me Bénédicte Amblard reprend la terminologie anglo-saxonne : « The al-Dura incident ».

Surtout, par son bref silence étonnant dans une antienne archi-connue, elle semble hésiter sur la réalité d’un fait allégué par son client – la mort de Mohamed al-Dura -, et cèle un autre élément, majeur et controversé, de la thèse du journaliste : l’origine israélienne des tirs.
Quant à Charles Enderlin « retenu à Jérusalem » le 8 janvier 2008, il a mandaté Me Louise Sportas pour exprimer sa « ferme protestation » contre la tenue, le 9 janvier 2008, d’un colloque universitaire sur l’affaire al-Dura (4) alors que « la justice examine cette matière » (5).
L’enjeu est là. Par des procédures judiciaires, Charles Enderlin et France 2 ont ciblé les sites Internet qui diffusent les articles écrits par ceux ayant enquêté sur l’incident al-Dura, listé les incohérences et invraisemblances de la thèse des parties civiles et avancé des arguments pertinents. La seule exception à cette règle est la plainte contre Media-Ratings (6). Une plainte que Charles Enderlin et France 2 doivent amèrement regretter d’avoir déposée (5).

Ils souhaitent ainsi obtenir des condamnations judiciaires de ces sites pour diffamation.
Ainsi, seraient prohibés, à peine de condamnation automatique, tout débat, pourtant propre à la démocratie, tout questionnement sur la version de Charles Enderlin plaquée sur les images de son cameraman palestinien Talal Abou Rahma (7), reprise par France 2, et qui deviendrait La seule Vérité autorisée.

(1) Les protestants évangéliques espèrent que le retour des juifs en Israël sera annonciateur de celui du Christ (parousie) à la fin des temps pour établir le royaume de Dieu sur terre. Dans cette croyance, les juifs se convertiront au christianisme.
(2) Il s’agit de l’audience du 24 octobre 2006 présidée par Nicolas Bonnal.
(3) Véronique Chemla, Mohamed al-Dura est vivant à la fin des rushes de France 2 !, à http://www.guysen.com/articles.php?sid=6363
(4) Interview de Richard Landes par Véronique Chemla à http://www.guysen.com/articles.php?sid=6575
(5) Richard Landes, France2 begins to sweat, tries to bully, 8 janvier 2008 à http://www.theaugeanstables.com/2008/01/08/france2-begins-to-sweat-tries-to-bully/ et en français à http://www.upjf.org/actualiees-upjf/article-13606-145-7-affaire-al-dura-france-2-commence-transpirer-fait-tentative-dintimidation-r-landes.html
(6) En portant plainte contre Philippe Karsenty, directeur de l’agence de notation des médias Media-Ratings (www.m-r.fr), Charles Enderlin et la chaîne publique française ont commis une erreur d’appréciation.
(7) Talal Abou Rahma s’est rétracté le 30 septembre 2002, après avoir initialement affirmé sous serment le 3 octobre 2000 : « L’enfant a été tué intentionnellement et de sang-froid par l’armée israélienne ».


vendredi 11 janvier 2008

KDE4 est enfin sorti 11 Janvier 2008

La version 3.0 de KDE sort en 2002. 6 ans après le 11 Janvier 2007 une nouvelle génération de l'environnement sort.
L’ensemble des bibliothèques de base a été en grande partie réécrit et de nombreuses améliorations et nouveautés sont disponibles. Parmi les nouveautés majeures de KDE 4.0, on notera plus particulièrement :

* Solid : Plateforme de gestion de tous les périphériques
* Phonon : Plateforme de gestion des moteurs multimédias
* Decibel : Plateforme de gestion des protocoles utilisés pour la communication : discussion, vidéoconférence, VoIP, etc.
* Akonadi : Moteur pour les logiciels de gestion d’informations personnelles
* Kross : Framework permettant de créer plus facilement des scripts pour KDE 4
* Plasma : Gestionnaire de bureau de KDE4
* Oxygen : à la fois une série complète d’icônes pour le nouveau KDE, mais également un projet qui doit aboutir à un thème consistant et cohérent pour l’ensemble de l’environnement
* Raptor : le remplaçant de KMenu
* Dolphin : le nouveau gestionnaire de fichiers
* Okular : une visionneuse « universelle » de documents
* Les moteurs de recherches locales Strigi et Nepomuk

Plasma devient donc le nouveau « shell » par défaut de KDE, et ses capacités sont résolument tournées vers les technologies futures. L’intuitivité a été le maître mot pendant le développement de l’interface et la manipulation des différentes éléments. Le gestionnaire de fenêtres KWin est désormais accéléré matériellement et le thème général Oxygen doit fournir un ensemble graphique cohérent qui sera amélioré dans les versions suivantes.

KDE travail sur une portabilité sur mac et windows.

samedi 5 janvier 2008

Bonne progression de apple, petite progression de linux

Linux double en 2007 il passe de 0.35 à 0.63 %.

Système d'exploitation ! Apple grimpe à 7,3% des systèmes utilisés ( + 1 % sur 2007) tandis que Windows tombe à 91,8% (-1.5 % sur l’année) et Linux double sa part de 0,35 à 0,63% de janvier à décembre 2007.

Dans le détail, Mac OS X se divise entre 4% pour sa version Intel, 3,3% pour sa version PowerPC, 0,12% pour l’iPhone et 0,02 pour l’iPod (touch forcément). Du côté de Windows, Vista pointe à seulement 10% tandis que XP truste toujours 77% de l’audience.

Debian etch et le flash

Après une installation toute nouvelle de debian, évidement flash ne fonctionne pas. Et flash est de plus en plus utiliser pour la vidéo. Aujourd'hui on ne peut pas utiliser internet correctement sans le flash. Je ne parle pas des sites 100% mais de toutes les facilités ajoutées sur un site.

Voici un moyen d'installer flash : voici le petit tutorial

Ajouter un dépot si vous ne l'avez pas encore

deb http://www.debian-multimedia.org stable main

Vous avez le choix entre un éditeur de texte, type gedit, kwrite ou avec synacptic ou un autre outil de gestion des paquets.

Personnellement j'essaye de plus en plus d'utiliser des outils sans ligne de commande. Les puristes diront c'est plus long.

Donc avec synaptic : menu configuration puis dépots.
Ajouter la ligne du dépot.
Puis recharger...

Sur une documentation j'ai vu qu'il fallait taper quelques lignes de commandes
gpg --keyserver hkp://wwwkeys.eu.pgp.net --recv-keys 1F41B907

Bon j'ai fait sans, cela donne un petit message mais ca marche quand même.

On est prêt : il faut chercher le paquet flashplayer-mozilla On peut aussi ajouter flashplugin-nonfree
Ca doit marcher !

Debian est particulièrement appréciée des utilisateurs avertis pour son excellence technique et pour son souci constant des besoins et des attentes de la communauté Linux. Ainsi Debian a inventé beaucoup de fonctionnalités qui sont maintenant des standards sous Linux.