jeudi 29 septembre 2011

Les nouveaux colons de l’arc lémanique

Qu’y a-t-il de pire qu’une masse d’immigrés sans argent ? Réponse : une masse d’immigrés qui gagnent plus que vous 

En dix ans, Genève et la région lémanique en Suisse ont changé d’univers. La ville internationale est devenue un parc à multinationales, déversant sur les deux rives une nouvelle population, argentée et bien formée. Plongée dans le drame de la prospérité.


Parti comme une onde de choc du cœur de la métropole, le bouleversement atteint des régions de plus en plus éloignées. Temps Présent a planté ses caméras dans trois communes de la périphérie.

Bassins, petit village de la Côte lémanique, perché à 700 mètres d’altitude est suffisamment éloigné de la ville pour avoir traversé tout le XXe siècle sans perturbation majeure. Soudain, la campagne ne se reconnaît plus. Les nouveaux arrivants demandent à communiquer en anglais. Le syndic, qui a d’abord accepté, fait maintenant de la résistance. Des agriculteurs qui avaient leur ferme au centre du village ont dû s’en aller, à cause des nuisances… Leur fille, malgré un bon apprentissage et un bon travail, n’a pu s’établir sur place : son salaire est trop bas pour les nouveaux loyers.

Les nouveaux arrivants ont en effet un impact direct sur le coût du logement. D’autant que Genève n’a pas lancé, comme ses concurrentes de Londres ou Bruxelles, de grands programmes immobiliers, avec quartiers d’affaires et résidences de standing. Si le locataire en place est bien protégé, il suffit d’une naissance ou d’un divorce pour découvrir le problème : la classe moyenne locale n’a plus les moyens de trouver un logement dans le canton. Elle doit s’établir en France voisine. Où elle bouleverse à son tour la vie indigène. Comme à Veigy, commune française frontalière, où 80% des actifs travaillent à Genève. Les autres, à moins d’être propriétaires, ne peuvent plus vivre sur place.

Mais au fait, pourquoi la capitale n’a-t-elle pas construit ce qu’il fallait pour héberger les nouveaux arrivants ? Etude de cas avec Troinex, petite commune genevoise qui s’est rendue célèbre dans toute la République en refusant par referendum l’un des rares programmes de logement qui avait franchi toutes les étapes réglementaires.
http://www.tsr.ch/emissions/temps-present/immigration/3336161-les-nouveaux-colons-de-l-arc-lemanique.html

lundi 12 septembre 2011

L'euro va-t-il mourrir ?

La crise de l’Euro est désormais entrée dans sa phase terminale, comme cela a été prévu à la fin de 2010. La crise actuelle est appelée à s’aggraver, rythmée par le défaut de la Grèce (octobre ou novembre), le déclenchement de la crise Espagnole et une crise bancaire généralisée dans les pays de la Zone Euro. Le temps de la crise s’impose désormais aux politiques. Les conditions de gouvernance de la zone Euro sont clairement inadaptées, mais les conditions de réformes de cette dernière sont incompatibles avec la temporalité de la crise. Nous sommes donc face à l’agonie de l’Euro.

La crise grecque a pris une tournure clairement incontrôlable.Un défaut de ce dernier pays ne peut plus être évité. Il peut seulement être retardé. Il peut survenir à partir du mois d’octobre 2011, même s’il est encore probable qu’il se produira entre novembre et décembre 2011. Ce défaut ne fait sens que si la Grèce sort de la zone Euro, ce qui pourrait survenir soit immédiatement soit dans un délai de 6 à 8 semaines après le défaut. Les conséquences sont alors les suivantes

Avec le défaut et avant la sortie de la Grèce de la zone Euro, la spéculation se déchaînera contre le Portugal, l’Irlande, l’Espagne et l’Italie (et peut-être la Belgique). Elle se combinera avec une crise sociale grave en Espagne liée à l’interruption des allocations chômage pour une partie des chômeurs arrivant en fin de droit. Cette crise obligera l’Espagne à demander l’aide du Fond Européen de Stabilisation Financière (FESF) pour des montants excédant largement ce qui est pour l’instant prévu.

L’Euro, dans sa forme actuelle est condamnée. Les moyens évoqués pour stabiliser puis résorber les déséquilibres tant conjoncturels (comme la hausse rapide du poids des dettes souveraines) que structurels (le déficit de croissance avec le reste du monde développé, le phénomène d’euro-divergence entre les pays) sont aujourd’hui soit insuffisants soit politiquement impossibles

dimanche 11 septembre 2011

EXISTE-T-IL UNE ÉCONOMIE CHRÉTIENNE ?

EXISTE-T-IL UNE ÉCONOMIE CHRÉTIENNE

Les ressources que la terre fournit ne sont pas infinies ! L’économie étudie comment nous utilisons ces ressources afin de satisfaire les besoins humains qui eux, ont tendance à être sans limites. Les relations économiques que nous connaissons au niveau mondial sont le produit des comportements économiques que nous adoptons, volontairement ou non, de manière individuelle. Il revient donc à chacun de choisir la conduite à tenir dans le contexte économique actuel... Bien sûr, beaucoup penseront qu’une économie d’inspiration chrétienne n’est qu’un rêve inapplicable dans notre société mondialisée, gangrenée par la convoitise, la soif de pouvoir, et par la course au profit considéré comme une fin en soi. En se penchant sur les textes bibliques, l'auteure y puise des repères universels pour nous situer face à l’économie, l’argent, la pauvreté. Et tout cela en évitant de tomber dans le piège du découragement, de l’indifférence, ou de la culpabilité face au spectacle parfois attristant que nous inflige la course folle de l’économie mondiale

Voir ce livre sur le site de la Maison de la Bible

Allons nous vers une grande dépression ?

Connu pour avoir prédit la crise financière de 2008, l'économiste Nouriel Roubini estime qu'un nouveau cataclysme financier est proche, conséquence du ralentissement de la croissance mondiale.


Il avait prédit l'explosion de la bulle immobilière américaine et ses conséquences, Nouriel Roubini tire la sonnette d'alarme concernant l'actuelle crise économique.



Pointant coup sur coup le vent de panique sur les marchés d'actions européens, le «coût record» de l'assurance des dettes des banques, la morosité de la reprise de l'économie mondiale et le poids des dettes de la zone euro, il y aurait d'après lui «une probabilité de 60%» que les économies avancées sombrent dans la récession. Nouriel Roubini pointe ainsi l'urgence «de restaurer la croissance, pas pour les cinq ans à venir, mais aujourd'hui». «Nous avons besoin d'un stimulus d'ampleur à court terme, poursuit l'économiste, sous peine de nous retrouver à court de cartouches.